J’ai regardé, par la lucarne ouverte, au flanc
D’un phare abandonné que flagellait la pluie :
Des trains tumultueux, sous des tunnels de suie,
Sifflaient, fixés, au loin, par des fanaux en sang.
Le port immensément enchevêtré de mâts,
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Le port immensément enchevêtré de mâts, |
L’homme du soir de la fatigue Le vêtement des plus beaux rêves, |
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Et me voici d’un grand site de catafalques La science s’y darde, en des observatoires |
De part en part,
À chaque angle, par chaque fente, Le corps en pierre de la tour. La ville en est épouvantée ;...
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Celui qui n’a rien dit — Serrez-le vite en un linceul de paille, Celui qui n’a rien dit |
Je suis celui qui vaticine J’ai vu passer à travers champs Ils portaient des torches ignées, Peu importe l’homme... |
J'ai regardé, par la lucarne ouverte, au flanc |
Je suis celui des pourritures grandioses |
Ce soir, l'homme de la fatigue |