J’ai regardé, par la lucarne ouverte, au flanc
D’un phare abandonné que flagellait la pluie :
Des trains tumultueux, sous des tunnels de suie,
Sifflaient, fixés, au loin, par des fanaux en sang.

Le port immensément enchevêtré de mâts,
...

L’homme du soir de la fatigue
À regarder s’illimiter la mer,
Sous ie règne du vent despote et des éclairs,
Les bras tombants, là-bas, s’est assis sur ma digue.

Le vêtement des plus beaux rêves,
L’orgueil des humaines sciences brèves,
L’...

 
Je suis celui des pourritures grandioses
Qui s’en revient du pays mou des morts ;
Celui des Ouests noirs du sort
Qui te montre, là-bas, comme une apothéose,
Son île immense, où des guirlandes
De détritus et de viandes
Se suspendent,...

Et me voici d’un grand site de catafalques
Et d’un minuit soudainement illuminé,
Où s’inscrivent les vestiges et les décalques
De la splendeur et de l’effroi — l’halluciné !

La science s’y darde, en des observatoires
Lenticulés de verres d’or,...

J'ai regardé, par la lucarne ouverte, au flanc
D'un phare abandonné que flagellait la pluie :
Des trains tumultueux, sous des tunnels de suie,
Sifflaient, toisés de loin par des fanaux de sang.

Le port, immensément hérissé de grands mâts,
Dormait, huileux et...

Je suis celui des pourritures grandioses
Qui s'en revient du pays mou des morts ;
Celui des Ouests noirs du sort
Qui te montre, là-bas, comme une apothéose,
Son île immense, où des guirlandes ,
De détritus et de viandes
Se suspendent,
Tandis, qu'entre les...

Ce soir, l'homme de la fatigue
A regarder s'illimiter la mer,
Sous le règne du vent despote et des éclairs,
Les bras tombants, là-bas, s'est assis sur ma digue.

Le vêtement des plus beaux rêves,
L'orgueil des humaines sciences brèves,
L'ardeur, sans plus...