Le joli vin de mon ami
N’est pas un gaillard endormi ;
À peine échappé de la treille,
Sans se soucier de vieillir,
Il ne demande qu’à jaillir
De la bouteille.

Le cœur aussi...

La bise siffle à ma porte…
C’est l’hiver ! Mais que m’importe
Après tout, l’hiver, alors
Que je puis n’en rien connaître,
Si, le nez à ma fenêtre,
Je ne regarde dehors ?…

Auprès du feu… sur ma table
Un vin pur, indiscutable…
Quelques compagnons...

Si j’étais roi de quelque endroit,
Tout mon peuple serait ivrogne,
Car je punirais sans vergogne
Les ceuss qui marcheraient trop droit.

J’aurais des ministres suaves
Chargés tout naturellement
De l’...

Laisserai-je passer l’automne,
Sans le chanter ?
Non, non. Je n’y puis résister ;
Croyez-moi, c’est la bonne...

L’été n’a pas été tenable.
Il fit une chaleur du diable.
— C’est imprimé, ça me suffit.
Car moi, j’ai joui, dans ma cave,
Tout l’été, d’un froid scandinave,
Ce qui fut pour moi tout profit.

Pendant des mois...

J’étais comme en plein sommeil
Avant que de te connaître,
Tel une tour sans fenêtre
Où n’entre pas le soleil ;

Si veule et si misérable
Que même un estropié

Eût pris mon sort en pitié,
Et m’eût été...

Alerte ! alerte !
Les bois, les champs
Sont pleins de chants
Et d’herbe verte.

Le gai Printemps
Arrive. Il pose

Son pied de rose
Sur les autans.

Un doux mystère
Va s’accomplir,
Et...

Jean de Gonfaron, pris par des corsaires,
Dans les janissaires
...