Peut-être que si j'ai osé t'écrire,
langue prêtée, c'était pour employer
ce nom rustique dont l'unique empire
me tourmentait depuis toujours : Verger.
Pauvre poète qui doit élire
pour dire tout ce que ce nom comprend,
un à peu près trop vague qui chavire,...
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Vers quel soleil gravitent |
N'était-il pas, ce verger, tout entier, |
Ai-je des souvenirs, ai-je des espérances, |
De leur grâce, que font-ils, |
Heureux verger, tout tendu à parfaire |
Jamais la terre n'est plus réelle |