Vierge, ton corps, luisant de la fraîcheur marine,
Où l’apporta la vague est à peine arrêté.
A tes mobiles bras, au pli de ta narine
On devine ta race et ta divinité ;
O fille de Nérée, on voit que ta poitrine
Se polit au flot grec durant l’éternité.
Ta bouche est plus qu’humaine, et tes vives prunelles
Sont divines ! Leurs feux feraient mûrir...