On dit que le dédain froid et silencieux
       Devint une ardente colère,
Lorsque le Moniteur vous eut mis sous les yeux
       Le sot fatras du sot Barère ;
Qu'au phœbus convulsif de l'ignare pédant,
       De honte et de terreur troublées,
...

 
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On vit; on vit infâme. Eh bien ? il fallut l'être ;
     L'infame, après tout, mange et dort.
Ici, même, en ces parcs où la mort nous fait paître,
     Où la hache nous tire au sort
Beaux poulets sont...

 
Où sont ces grands tombeaux qui devaient à jamais
D’une épouse fidèle attester les regrets ?
L’herbe couvre Corinthe, Argos, Sparte, Mycènes ;
La faux coupe le chaume aux champs où fut Athène.
Ilion, de ces Dieux qui bâtirent tes tours
Contre le fils d’...

 
« Ma belle Pannychis, il faut bien que tu m'aimes ;
Nous avons même toit, nos âges sont les mêmes.
Vois comme je suis grand, vois comme je suis beau.
Hier je me suis mis auprès de mon chevreau ;
Par Pollux et Minerve ! il ne pouvait qu'à peine
Faire arriver...

 
Quand au mouton bêlant la sombre boucherie
Ouvre ses cavernes de mort,
...

 
Quand d’un souffle jaloux la Parque meurtrière
Viendra de mon flambeau dissiper la lumière,
Si tu viens près de moi, sur mon lit de douleur
Ta présence pourra répandre des douceurs.
Pour apaiser l’effroi que cet instant réveille,
Que le son de ta voix flatte...

 
« Sa langue est un fer chaud. Dans ses veines brûlées
Serpentent des fleuves de fiel. »
...

 
Souffre un moment encor ; tout n'est que changement ;
L'axe tourne, mon cœur ; souffre encore un moment.
La vie est-elle toute aux ennuis condamnée ?
L'hiver ne glace point tous les mois de l'année,
L'Eurus retient souvent ses bonds impétueux ;
Le fleuve,...

 
Souvent le malheureux sourit parmi ses pleurs,
Et voit quelque plaisir naître au sein des douleurs.
Sous ses hauts monts ainsi l'Allobroge recèle,
Sous ses monts, de l'hiver la patrie éternelle,
Et les fleurs du printemps et les biens de l'été.
Sur leurs...

 
Tel j'étais autrefois et tel je suis encor.
Quand ma main imprudente a tari mon trésor,
Ou la nuit, accourant au sortir de la table,
Si Laure m'a fermé le seuil inexorable,
Je regagne mon toit. Là, lecteur studieux,
Content et sans désirs, je rends grâces...