Tu vis ! ou vois-je ici l’ombre d’une princesse ?
À mes lèvres tes doigts et leurs bagues et cesse
De marcher dans un âge ignoré…
N.
Tu vis ! ou vois-je ici l’ombre d’une princesse ? H.
|
Las de l’amer repos où ma paresse offense |
Las de l’amer repos où ma paresse offense |
La chair est triste, hélas ! et j’ai lu tous les livres. |
Cependant que la cloche éveille sa voix claire Le sonneur effleuré par l’oiseau qu’il éclaire, |
Las du triste hôpital et de l’encens fétide Se traîne et va, moins pour chauffer sa pourriture |
Des avalanches d’or du vieil azur, au jour
Le glaïeul fauve, avec les cygnes au col fin, |
De l’éternel Azur la sereine ironie Fuyant, les yeux fermés, je la sens qui regarde |
Mon âme vers ton front où rêve, ô calme sœur, Monte, comme dans un jardin mélancolique, |
Le soleil, sur le sable, ô lutteuse endormie, De ce blanc Flamboiement l’immuable accalmie |