• La chair est triste, hélas ! et j’ai lu tous les livres.
    Fuir ! là-bas fuir ! Je sens que des oiseaux sont ivres
    D’être parmi l’écume inconnue et les cieux !
    Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux,
    Ne retiendra ce cœur qui dans la mer se trempe,
    O nuits ! ni la clarté déserte de ma lampe
    Sur le vide papier que la blancheur défend,
    Et ni la...

  • C’est le soir, le couchant allumant ses fournaises
    Semble un fondeur penché qui ravive des braises ;
    Comme un bouclier d’or à la forge rougi,
    Par un brouillard sanglant le soleil élargi
    Plonge dans un amas de nuages étranges
    Qui font traîner sur l’eau la pourpre de leurs franges.
    Le rivage est désert ; — pour tout bruit l’on entend
    La respiration du...