From the French by Louise Stuart Costello
WHILE yet these tears have power to flow
For hours for ever past away;
While yet these swelling sighs allow
My faltering voice to breathe a lay;
While yet my hand can touch the chords,
My tender...
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Baise m'encor, rebaise-moi et baise ; Donne m'en un de tes plus savoureux, Donne m'en un de tes plus amoureux : Je t'en rendrai quatre plus chauds que braise.
Las ! te plains-tu ? Çà, que ce mal j'apaise, En t'en donnant dix autres doucereux. Ainsi, mêlant nos...
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Claire Vénus, qui erres par les Cieux, Entends ma voix qui en plaints chantera, Tant que ta face au haut du Ciel luira, Son long travail et souci ennuyeux.
Mon oeil veillant s'attendrira bien mieux, Et plus de pleurs te voyant jettera. Mieux mon lit mol de...
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Depuis qu'Amour cruel empoisonna Premièrement de son feu ma poitrine, Toujours brûlai de sa fureur divine, Qui un seul jour mon coeur n'abandonna.
Quelque travail, dont assez me donna, Quelque menace et prochaine ruine, Quelque penser de mort qui tout termine...
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Ô beaux yeux bruns, ô regards détournés Ô chauds soupirs, ô larmes épandues, Ô noires nuits vainement attendues Ô jours luisants vainement retournés !
Ô tristes plaints, ô désirs obstinés, Ô temps perdu, ô peines dépendues, Ô mille morts en mille rets tendues...
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Tout aussitôt que je commence à prendre Dans le mol lit le repos désiré, Mon triste esprit, hors de moi retiré, S'en va vers toi incontinent se rendre.
Lors m'est avis que dedans mon sein tendre Je tiens le bien où j'ai tant aspiré, Et pour lequel j'ai si haut...
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Luth, compagnon de ma calamité, De mes soupirs témoin irréprochable, De mes ennuis contrôleur véritable, Tu as souvent avec moi lamenté ;
Et tant le pleur piteux t'a molesté Que, commençant quelque son délectable, Tu le rendais tout soudain lamentable, ...
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Las ! que me sert que si parfaitement Louas jadis et ma tresse dorée, Et de mes yeux la beauté comparée A deux Soleils, dont Amour finement
Tira les traits causes de ton tourment ? Où êtes-vous, pleurs de peu de durée ? Et mort par qui devait être honorée...
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Quand vous lirez, ô Dames Lyonnoises, Ces miens écrits pleins d'amoureuses noises, Quand mes regrets, ennuis, dépits et larmes M'orrez chanter en pitoyables carmes, Ne veuillez point condamner ma simplesse, Et jeune erreur de ma folle jeunesse, Si c'est erreur. Mais...
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