Ô douce Volupté, sans qui, dès notre enfance,
Le vivre et le mourir nous deviendraient égaux ;
Aimant universel de tous les animaux,
Que tu sais attirer avecque violence !
Par toi tout se meut ici-bas.
C'est pour toi, c'est pour tes appâts,
Que nous courons...
|
Sous les lambris moussus de ce sombre palais, |
" J'ignore l'art de bien parler, |
" Ô vous qui m'écoutez, troupe noble et choisie, |
" A de simples couleurs mon art plein de magie |
Tout l'Univers obéit à l'Amour ; |
Sommes-nous, dit-il, en Provence ? |