C’était un doux et grec satyre
De la plus haute antiquité.
Il avait son pays quitté
Quand la Fable eut fini d’y rire.
Comment — me demanderez-vous —
Était-il seul de son espèce,
Alors que dans la nuit...
C’était un doux et grec satyre Comment — me demanderez-vous — |
Parbleu ! mon gentilhomme, Mais, ami, je te parle : |
Les champs ont soif, les malheureux ! Voyez, clochant sur leurs fémurs, |
Je le dis tout à trac, je considère comme |
La nuit chastement se voile |
Oh ! dix pucelles ! il se vante, Pour moi que le diable m’enlève |
Le matin, dès mon œil ouvert, Mais non. Le même ciel qu’hier, |
Et puis l’Ennui nous vint qui fana sous ses doigts On s’est bien aimé... |
Ma petite chérie est en tous points exquise. Elle parle, et voilà l’humanité... |
Quel est ce bruit appétissant |