Vous êtes par trop rigolos,
Australiens immenses !
Mettez bien dans vos ciboulots
Où règnent les démences,
Qu’il n’est d’autre vin bourguignon
...
Vous êtes par trop rigolos,
Australiens immenses !
Mettez bien dans vos ciboulots
Où règnent les démences,
Qu’il n’est d’autre vin bourguignon
...
Les Firminiens, sur ma foi,
Seraient de vrais bélitres,
S’ils se laissaient mener par toi,
Qui surveilles leurs vitres,
Ô Lafont ! un cabaretier
...
Aimez-vous ?… moi non plus, tout cet atroce bruit,
Cet excès de lumière,
Qui sévissent dans les cabarets d’aujourd’hui,
Qui sont dits « de première »
Tous ces points lumineux harcèlent vos regards...
Par les déesses et les Dieux !
Est-il rien de plus odieux
Que les cabarets, le dimanche,
Ou tout autre jour férié ?
On rêve d’être expatrié
De l’autre côté de la Manche.
Tous les cafés de bas en haut,
Jusqu’au moindre, sont pris d’assaut
Par une folle clientèle,
Dont c’est le seul jour de gala,
Et qui, justement pour cela,
Y...
Ma tête est une étrange cage
Où dorment mille oiseaux siffleurs ;
Ils sont jolis comme des fleurs,
Sous leur divertissant plumage.
Si je veux troubler leur sommeil
Et faire chanter des l’aurore
Cette cage multicolore,
je bois un peu de vin vermeil.
Aussitôt commence la fête :
Fauvettes...
Un jour, Adam dit à son Ève :
« Hélas ! sommes-nous donc réduits
À ne manger rien que des fruits ?
Ce n’est pas mauvais… mais je rêve
De manger des mets inédits.
Je pense, ou le Diable m’enlève,
Qu’il en est dans le Paradis.
Ainsi, tous ces oiseaux sonores,
Aux plumages multicolores,
...
Le joli vin de mon ami
N’est pas un gaillard endormi ;
À peine échappé de la treille,
Sans se soucier de vieillir,
Il ne demande qu’à jaillir
De la bouteille.
Le cœur aussi de mon ami
Ne se donne pas à demi ;
Il n’est jamais d’humeur chagrine
Toujours...
La bise siffle à ma porte…
C’est l’hiver ! Mais que m’importe
Après tout, l’hiver, alors
Que je puis n’en rien connaître,
Si, le nez à ma fenêtre,
Je ne regarde dehors ?…
Auprès du feu… sur ma table
Un vin pur, indiscutable…
Quelques compagnons élus,
De tout repos, et que j’aime
Au moins autant que moi-même,
Que souhaité-je de...
Si j’étais roi de quelque endroit,
Tout mon peuple serait ivrogne,
Car je punirais sans vergogne
Les ceuss qui marcheraient trop droit.
J’aurais des ministres suaves
Chargés tout naturellement
De l’unique département
De mes cuisines et mes caves.
Des vignerons ! point de soldats,...
Laisserai-je passer l’automne,
Sans le chanter ?
Non, non. Je n’y puis résister ;
Croyez-moi, c’est la bonne
Saison....