• L’amour de la Patrie est le premier amour
    Et le dernier amour après l’amour de Dieu,
    C’est un feu qui s’allume alors que luit le jour
    Où notre regard luit comme un céleste feu,

    C’est le jour baptismal aux paupières divines
    De l’enfant, la rumeur de l’aurore aux oreilles
    Frais-écloses, c’est l’air emplissant les poitrines
    En fleur, l’air printanier...

  • Vous m’avez demandé quelques vers sur « Amour ».
    Ce mien livre, d’émoi cruel et de détresse,
    Déjà loin dans mon Œuvre étrange qui se presse
    Et dévale, flot plus amer de jour en jour.
     
    Qu’en dire, sinon : « Poor Yorick ! » ou mieux « poor
    Lelian ! » et pauvre âme à tout faire, faiblesse,
    Mollesse par des fois et caresse et paresse,
    Ou tout à coup...

  • Ô mon Dieu, vous m'avez blessé d'amour
    Et la blessure est encore vibrante,
    Ô mon Dieu, vous m'avez blessé d'amour.

    Ô mon Dieu, votre crainte m'a frappé
    Et la brûlure est encor là qui tonne,
    Ô mon Dieu, votre crainte m'a frappé.

    Ô mon Dieu, j'ai connu que tout est vil
    Et votre gloire en moi s'est installée,
    Ô mon Dieu, j'ai connu que...

  • L'amour de la Patrie est le premier amour
    Et le dernier amour après l'amour de Dieu.
    C'est un feu qui s'allume alors que luit le jour
    Où notre regard luit comme un céleste feu ;

    C'est le jour baptismal aux paupières divines
    De l'enfant, la rumeur de l'aurore aux oreilles
    Frais écloses, c'est l'air emplissant les poitrines
    En fleur, l'air...

  • Le vent de l'autre nuit a jeté bas l'Amour
    Qui, dans le coin le plus mystérieux du parc,
    Souriait en bandant malignement son arc,
    Et dont l'aspect nous fit tant songer tout un jour !

    Le vent de l'autre nuit l'a jeté bas ! Le marbre
    Au souffle du matin tournoie, épars. C'est triste
    De voir le piédestal, où le nom de l'artiste
    Se lit péniblement parmi l'...