Ernest Chebroux

  • A mon compatriote et ami Arthur Ranc.

    Par un matin, souriant dans la brume,
    O vieux Poitou, tu parais à mes yeux,
    Avec tes prés où paissent les grands bœufs,
    Avec tes bois que le genêt parfume !
    Tout parle ici de mon lointain passé :
    De blonds enfants...

  • Chantons la muse aimable,
    Celle qui, sans façon,
    Les coudes sur la table,
    Dit sa folle chanson.
    Au chant nébuleux et maussade,
    Qu'enfante maint cerveau chagrin,
    Préférons un joyeux refrain
    Qu'on répète en buvant rasade.

    Chantons le vin qui donne...