En vain au plaisir qui l’entraine
Tu livres ton coeur agité,
Celui qui cause tant de peine
N’a point de sincère gaité.
En vain, soumis à d’autres charmes,
Ton bonbeur veut m’humilier,
Dans ten yeux j’ai surpris des larmes:
Ah! tu ne saurais m’oublier!...
Delphine Gay de Girardin
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« Oh! dites-moi pourquoi, ma mère,
Je souffre depuis ce matin?
Pourquoi je ne suis plus légère?
Pourquoi j’ai dormi dans mon bain?Pourquoi mon aiguille résiste
Sous mes doigts faibles et brûlants?
Et pourquoi je me sens si triste?
Pourquoi mes pas sont... -
CHAPITRE IV
EXPLICATIONS : LE CŒUR, LE MONDE ET L’ARGENTVoilà, grâces au ciel, mon poème achevé !
Mais, faut-il dire enfin ce qu’il vous a prouvé ? —
Oui... -
CHAPITRE III
LE LENDEMAIN D’UN BAL — UN SUICIDE — UN RENDEZ-VOUSElle n’a pu dormir la nuit... Elle a pleuré.
Le matin à des soins prudents est consacré ;
C’est... -
CHAPITRE II
FORTUNE SUBITE — UN BAL — JOIE ET DOULEURFaire tout pour l’argent — et n’étre point avare !
C’est le siècle, en un mot.Chez nous, il n’...
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CHAPITRE PREMIER
PORTRAITS
UNE AMIE — UN AMANT — UN ONCLE — ET DEUX RIVALES
Elle était mon amie, — et j’aimais à la voir,
Le matin exaltée, et moqueuse le soir ;... -
En vain sur mon malheur, Alfred veut me tromper,
Aux torts qu’il se reproche, il ne peut échapper ;
En vain, il se promet de me rester fidèle ;
Sa tristesse me dit que je ne suis plus belle.
Hélas ! son inconstance est peinte en ses regrets.
Depuis qu’un mal... -
Déjà mon cœur me quitte, et la mort me réclame,
Et je ne la crains pas : pourquoi me secourir ?
Vers le Ciel qui l’attend laisse voler mon âme.
Oh ! ma sœur, laisse-moi mourir !Dès longtemps, tu le sais, ma vie est douloureuse ;
Souvent sur mes chagrins je te vis... -
Ô désastre ! ô terreur ! effrayante merveille !
Dans le sein des Enfers un volcan se réveille.
Par de sombres vapeurs les astres sont voilés ;
Les fleuves sont taris sous les rocs ébranlés ;
Les cités ont frémi sur leur base mouvante ;
Les lies sur les flots... -
En vain dans mes transports ta prudence m’arrête ;
Ma mère, il n’est plus temps ; tes pleurs m’ont fait poète !
Si j’ai prié le Ciel de me les révéler,
Ces chants harmonieux, c’est pour te consoler.
D’un tel désir pourquoi me verrais-je punie ?
Les maux que tu...