Con su vestimenta...

Con su vestimenta ondulante y nacarada,
Hasta cuando camina, se creería que ella danza,
Como esas largas serpientes que los juglares sagrados
En el extremo de sus bastones agitan con cadencia.

Como las arenas sombrías y el azur de los desiertos,
Insensibles ambos al humano sufrimiento,
Como las prolongadas redes de las olas de los mares,
Ella se desenvuelve con indiferencia.

Sus ojos pulidos están hechos de minerales encantos,
Y en esta naturaleza extraña y simbólica
Donde el ángel inviolado se mezcla a la esfinge antigua,

Donde todo no es más que oro, acero, luz y diamantes,
Resplandece eternamente, cual un astro inútil,
La fría majestad de la mujer estéril.

Collection: 
1841

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