Si contre amour je n’ai autre défense
Je m’en plaindrai, mes vers le maudiront,
Et après moi les roches rediront
Le tort qu’il fait à ma dure constance.
Puisque de lui j’endure cette offense.
Au moins tout haut, mes rythmes le diront,
Et nos neveux, alors qu’ils me liront,
En l’outrageant, m’en feront la vengeance.
Ayant perdu tout l’aise que j’avais,
Ce sera peu que de perdre ma voix.
S’on sait l’aigreur de mon triste souci,
Et sur celui qui m’a fait cette plaie,
Il en aura, pour si dur cœur qu’il ait,
Quelque pitié, mais non pas de merci.
Si contre amour je n’ai autre défense
Je m’en plaindrai, mes vers le maudiront,
Et après moi les roches rediront
Le tort qu’il fait à ma dure constance.
Puisque de lui j’endure cette offense.
Au moins tout haut, mes rythmes le diront,
Et nos neveux, alors qu’ils me liront,
En l’outrageant, m’en feront la vengeance.
Ayant perdu tout l’aise que j’avais,
Ce sera peu que de perdre ma voix.
S’on sait l’aigreur de mon triste souci,
Et sur celui qui m’a fait cette plaie,
Il en aura, pour si dur cœur qu’il ait,
Quelque pitié, mais non pas de merci.