Vous qui aimer encore ne savez,
Ores m’oyant parler de mon Léandre,
Ou jamais non, vous y devez apprendre,
Si rien de bon dans le cœur vous avez,
Il osa bien branlant ses bras lavés,
Armé d’amour, contre l’eau se défendre,
Qui pour tribut la fille voulut prendre,
Ayant le frère, et le mouton sauvés.
Un soir vaincu par les flots rigoureux,
Voyant déjà, ce vaillant amoureux,
Que l’eau maîtresse à son plaisir le tourne :
Parlant aux flots, leur jeta cette voix :
Pardonnez-moi maintenant que j’y vois,
Et gardez-moi la mort, quand je retourne.
Vous qui aimer encore ne savez,
Ores m’oyant parler de mon Léandre,
Ou jamais non, vous y devez apprendre,
Si rien de bon dans le cœur vous avez,
Il osa bien branlant ses bras lavés,
Armé d’amour, contre l’eau se défendre,
Qui pour tribut la fille voulut prendre,
Ayant le frère, et le mouton sauvés.
Un soir vaincu par les flots rigoureux,
Voyant déjà, ce vaillant amoureux,
Que l’eau maîtresse à son plaisir le tourne :
Parlant aux flots, leur jeta cette voix :
Pardonnez-moi maintenant que j’y vois,
Et gardez-moi la mort, quand je retourne.