Un Christ en croix, saignant, maigre, pâle, livide.
Il est seul, déserté de tous ; le ciel est vide :
Ce ciel qu’il évoquait d’un regard éperdu :
Ne s’est pas entr’ouvert et n’a rien répondu :
Et ce Christ est-il mort dans l’angoisse suprême,
Ayant douté de nous, de douter de Dieu même ?
Le Parnasse contemporain/1876/Christ d’un vieux maître
More from Poet
Les êtres pour le Sage ont l'aspect de fantômes ; |
Tout est mensonge : aime pourtant, Tout est vanité : crois toujours, |
Le sage aime la paix et la douceur des plantes, Le soir, quand il succombe au lourd poids de la vie, |
Ô nuit, ô belle nuit, pâle comme sa chair : Je revois ta chair pâle, et rêve aux heures mortes, Le rossignol des nuits d'alors ne chante plus : |
La nuit splendide et bleue est un paon étoilé |